Le comité exécutif de Montréal est favorable à revoir la gouvernance du Bureau du taxi et du remorquage (BTR) pour en faire une société paramunicipale.
Cette entité aura pour mandat prioritaire le développement de l’industrie du taxi, tout en conservant un rôle de guichet unique et son mandat actuel d’application règlementaire et de concertation. Les activités de remorquage seront également confiées à la future société puisqu’il s’agit du meilleur moyen d’optimiser les coûts d’opération.
C’est ce qu’a annoncé le responsable des transports au comité exécutif de la Ville de Montréal, Michel Bissonnet, qui a présenté aujourd’hui la réponse du comité exécutif au rapport des commissions permanentes qui ont étudié les enjeux liés à l’industrie du taxi et à son développement.
Pour que la Ville puisse créer une telle entité, des changements législatifs sont requis. À cette fin, l’administration municipale entend entreprendre des discussions avec le ministère des Transports du Québec et le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du Territoire.
Nouveau conseil d’administration
Le nouveau conseil d’administration sera composé de onze membres.
Quatre représentants de l’industrie seront élus par leurs pairs lors d’une élection pilotée par le greffier de la Ville de Montréal.
Par ailleurs, le comité exécutif nommera à ce conseil d’administration quatre représentants des différentes clientèles ainsi que trois élus.
Apport de la STM
Le comité exécutif se dit par ailleurs favorable à ce que la Société de transport de Montréal (STM) conserve la responsabilité du déploiement du service de taxi collectif et qu’elle collabore avec la nouvelle société paramunicipale pour:
- augmenter l’offre de services de taxi collectif dans les quartiers peu denses;
- mettre en place un service de taxi-partage dans certains secteurs à forte densité.
On rappelle que la STM a déjà mis en place dans l’Ouest de l’île dix parcours de taxis collectifs, sur appel, sur parcours ou sur arrêt. Les investissements de la STM seraient passés de 195 000 $ en 2006 à 315 000 $ en 2011, soit une hausse de 62 % en cinq ans.
En complément :
- Les recommandations telles que la formation des chauffeurs, l’uniformisation du modèle et de la couleur des véhicules, les exigences en matière de qualité des véhicules et la création d’un Fonds de développement, le comité exécutif entend mandater la future société sur ces enjeux.
- D’ici à ce qu’une société paramunicipale soit créée, la table de concertation du Bureau du taxi et du remorquage sera relancée.
- En matière de transport adapté, les besoins étant en forte croissance, pour l’administration municipale il est préférable que ce soit l’industrie du taxi qui bénéficie de cette demande. À cet effet, le comité exécutif souhaite confier à la nouvelle société paramunicipale le soin d’identifier les mesures nécessaires pour améliorer l’offre de services en transport adapté par taxi.
- Montréal entend demander au gouvernement du Québec de décréter un moratoire sur l’émission de permis restreint, privilégiant que la clientèle à mobilité réduite puisse être desservie par les taxis adaptés plutôt que par les véhicules qui ont ce type de permis.
Ce qu’ils ont dit :
« La volonté de notre Administration est d’accompagner et de soutenir l’industrie du taxi. Nous croyons fermement que cette réponse amène des solutions favorisant son développement et démontre que les préoccupations du milieu ont été entendues. Aujourd’hui marque le début d’une nouvelle ère de collaboration avec nos partenaires du taxi et ils pourront compter sur notre appui pour relever les défis à venir. »
« Cette nouvelle entité répond à une demande du milieu qui souhaitait se faire entendre, être impliqué dans les décisions et avoir une meilleure représentativité. Il est donc important pour nous que les différentes clientèles et les différents groupes de l’industrie soient représentés au sein du conseil d’administration. »
« En plus d’être un secteur important pour l’économie montréalaise, l’industrie du taxi contribue à diminuer la dépendance des Montréalais à l’automobile. C’est pourquoi nous sommes en faveur d’une plus grande utilisation des taxis collectifs pour améliorer notre réseau de transport en commun. »
Michel Bissonnet, responsable des transports au comité exécutif de la Ville de Montréal.
Il y a plus rien dans l industrie du taxi,ça fait 13ans que je suis chauffeur de taxi et maintenant j arrive pas a joindre les deux cotes a cause de travail en noire ,je comprends rien il est ou le gouvernement pour nous aider.
comment expliquer que la ville est juge et partie a la fois c’ est tres mauvais car, la ville fait de la concurrence dans un domaine qu’ elle n’ a pa s competence ce ridicule mais comme nous avons lu la fable choisie de Lafontaine…. la raison du plus fort est toujours la meilleur
La STM A UNE MISSION
LE BTR A UNE MISSION
Les deux champs sont differents et la ville doit rester dans ses limites .