En présence de nombreux partenaires économiques, institutionnels et sociaux, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, et le vice-président du comité exécutif et responsable du développement économique, Richard Deschamps, ont dévoilé ce matin, à la Société des arts technologiques, la Stratégie de développement économique 2011-2017, intitulée « Montréal, un espace pour créer et réussir ».
Pour l’atteinte de cet objectif, 3,5 G$ d’investissements municipaux seront engagés jusqu’en 2017, année du 375e anniversaire de fondation de Montréal, pour faire davantage prospérer la métropole.
Par ailleurs, on estime à plus de 30 G$ les investissements publics et privés qui seront injectés dans la métropole durant cette période dans des secteurs, comme le résidentiel, l’institutionnel, le commercial et le bureau, les infrastructures de transport, le développement urbain et la requalification de sites.
Trois grands axes
La stratégie s’appuie sur trois axes desquels découlent des orientations et des actions pour faire du développement économique autrement.
- Montréal Espaces de collaboration : Les espaces de collaboration que la Ville entend multiplier pour provoquer les rencontres de différents secteurs. Par exemple, une cité des arts du cirque qui rencontre un lieu de récupération des biogaz au Complexe environnemental Saint-Michel.
- Montréal Affaires : Le Montréal d’affaires que la Ville entend dynamiser en le rendant plus accessible et stimulant pour faire en sorte que les talents et les entreprises s’épanouissent pleinement. Notamment, en mettant en commun le réseau de développement économique local – les CLD, CDEC, SAJE.
- Montréal Innovation urbaine : L’innovation urbaine sur laquelle la Ville entend capitaliser en favorisant la réalisation de projets, petits et grands, afin de construire une métropole inspirante pour les talents et les entreprises. Par exemple, avec des outils financiers bien identifiés, dont un tout nouveau programme, le PR@M Innovation dont les modalités seront présentées sous peu.
Six défis
Six défis ont été identifiés pour orienter les actions. D’une part, des défis qui interpellent toute la collectivité, soit : capitaliser sur les atouts de savoir et de créativité, relever le défi de la main-d’œuvre, développer davantage l’entrepreneuriat, accroître l’attractivité de la métropole.
D’autre part, la Ville entend relever les deux défis suivants : améliorer, en continu, l’offre de services aux entreprises, aux investisseurs et aux entrepreneurs; maintenir des zones de commerce et d’emplois, incluant les parcs industriels et technologiques, modernes et dynamiques
Cette stratégie sera, de plus, complétée par deux plans d’actions spécifiques : un pour le centre-ville de Montréal et un autre pour l’est de Montréal qui seront dévoilés ultérieurement.
À terme, l’objectif principal de cette stratégie est de hisser Montréal parmi les métropoles qui affichent le meilleur niveau de vie et la meilleure qualité de vie en Amérique du Nord d’ici 2025.
Source : – Le détail
En complément :
- L’Université McGill et l’ÉTS appuient la Stratégie de développement économique 2011-2017 de Montréal
Ce qu’ils ont dit :
« 3,5 G$, c’est un engagement ferme envers Montréal, envers ses talents et ses entreprises. Quand nous ferons notre bilan en 2017, année de grandes célébrations, nous pourrons être fiers d’avoir tous contribué, chacun à notre manière, à une grande réussite : celle d’avoir élevé Montréal au rang des grandes métropoles de ce monde. » – Gérald Tremblay, maire de Montréal
« Cette stratégie, c’est notre façon de faire du développement économique autrement. Ce n’est pas seulement celle d’une administration, mais bien celle de toute une communauté, qui met à contribution tous les partenaires, dont les gouvernements du Québec et du Canada, dans la réussite de Montréal. Nous avons besoin des efforts de tous et chacun pour innover et prospérer. » – Gérald Tremblay, maire de Montréal
« Comme toutes les grandes métropoles du monde, Montréal est confrontée à de nombreux défis économiques qui conditionnent la manière de concevoir la ville. Nous en avons identifié six, mais le plus important réside dans la capacité de la métropole à attirer le talent, mais aussi à le développer et à le retenir, un enjeu qui constitue le point de départ de cette nouvelle stratégie. » – Richard Deschamps, vice-président du comité exécutif et responsable du développement économique
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