Patrimoine funéraire | Un grand total de 160 œuvres patrimoniales se trouvant au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, sur le mont Royal, ont été jugées vulnérables par un comité d’experts.
Elles feront l’objet de travaux visant à assurer leur pérennité, travaux qui s’échelonneront jusqu’à la fin de 2017.
Le Cimetière Notre-Dame-des-Neiges est le plus grand cimetière au Canada et le troisième en importance en Amérique du Nord.
Il accueille plus de 175 000 visiteurs par année.
« L’ange de la gloire » appartenant à la famille Valois, une des 162 monuments funéraires qui seront solidifiées.
Les partenaires de cette entente, la Ville de Montréal et la Fabrique de la paroisse Notre-Dame de Montréal, en collaboration avec les dirigeants du Cimetière, ont développé une méthodologie exemplaire basée sur des expertises en histoire de l’art, en patrimoine et en conservation des œuvres métalliques afin d’inventorier, caractériser et protéger les 162 œuvres de bronze solidifiées parmi les 280 œuvres contenant des éléments métalliques présentes sur ce territoire du mont Royal.
Des experts dont les compétences sont reconnues dans les milieux patrimoniaux et artistiques montréalais ont permis d’évaluer les bronzes jugés vulnérables, d’établir les priorités pour l’avancement des travaux et de développer les méthodologies pour la solidification des ancrages, qui sera réalisée par des experts en restauration d’œuvres de métal.
Il s’agit de Jean Bélisle, professeur au département d’histoire de l’art de l’Université Concordia, de Jacques Des Rochers, conservateur de l’art canadien au Musée des beaux-arts de Montréal, de Laurier Lacroix, professeur au département d’histoire de l’art et de muséologie de l’Université du Québec à Montréal, et de Jérôme Morrissette, conservateur en restauration d’œuvres de métal.
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En complément :
- Les travaux évalués à 75 000 $ visent à solidifier les ancrages de 162 monuments funéraires.
- Le financement est assurée par l’Entente sur le développement culturel de Montréal, par le ministère de la Culture et des Communications et par la Ville de Montréal.
- Un aspect exemplaire de cette démarche est la collaboration du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges et des familles propriétaires des monuments funéraires.
- Saviez-vous qu’en 1931, on aménage dans la partie élevée du cimetière une réplique de la grotte où la Vierge serait apparue à Bernadette Soubirous à Lourdes. Le lieu sera béni le 7 août 1932 par l’archevêque de Paris qui y scellera un morceau de pierre prélevé de la grotte d’origine du rocher de Massabielle à Lourdes.
Ce qu’ils ont dit :
« Cette démarche vient ponctuer les actions du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, à l’égard de la protection de son patrimoine funéraire, qui est d’une richesse artistique, architecturale et historique reconnue. »
Yoland Tremblay, directeur général du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges
« Je me réjouis de l’excellente collaboration manifestée par les différents intervenants. Le travail de plusieurs artistes-sculpteurs de renom pourra ainsi être conservé et valorisé. La qualité et la diversité du patrimoine funéraire et religieux du Mont-Royal témoigne, entre autres, de l’histoire du Québec, et ce fut l’un des motifs de la déclaration du site patrimonial du Mont-Royal. »
Hélène David, ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française
« Notre administration est consciente de la valeur historique et sacrée du patrimoine funéraire de Montréal – dont la conservation et la mise en valeur constituent l’un des enjeux prioritaires de la Politique du patrimoine de la Ville. Il est impératif de poser dès aujourd’hui les gestes qui assureront la pérennité de ce patrimoine. »
Denis Coderre, maire de Montréal
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