En soutien aux athlètes d’élite, Montréal Relève et l’Institut national du sport du Québec (INS) ont créé le programme de stages et de mentorat Relève Active.
L’objectif : aider les jeunes athlètes d’élite dans leur transition de carrière.
Une autre signature Je fais Montréal.
D’un côté l’entreprise permet au futur athlète retraité de découvrir son organisation et ses activités et, de l’autre, est porteuse du message que des athlètes de haut niveau choisissent de poursuivre une carrière à Montréal en contribua à son économie et son rayonnement.
Ce projet, étalé sur les deux prochaines années, a été développé pour répondre à une absence de soutien dans l’intégration des athlètes au marché du travail.
Des défis stimulants
De fait, Montréal Relève a d’abord été approché par l’INS, dont les athlètes sont visés par le programme.
Le défi consiste à trouver des milieux susceptibles d’accueillir ces « jeunes retraités » et de leur permettre de confirmer leur seconde passion.
Montréal Relève remplit ainsi son engagement signé à Je vois Mtl.
En janvier dernier, dix athlètes ont entrepris leur implication dans le programme. Ils compléteront un stage de cinq journées qui peuvent s’échelonner sur plusieurs semaines afin qu’elles puissent s’insérer dans l’horaire d’entraînement.
Ces athlètes ciblés sont en recherche d’une première expérience professionnelle en lien avec leur intérêt et leur champ d’étude.
La majorité de ces athlètes visent aussi une participation aux Jeux olympiques de Rio en 2016.
Le premier stage a débuté à la Commission de coopération environnementale (CCE) pour la patineuse de vitesse en courte piste, Jessica Hewitt qui a remporté une médaille d’argent à Sotchi en 2014.
Rétention de talents
Ce programme est directement lié à la mission de Montréal Relève qui est de préparer les prochaines générations et d’assurer une rétention des talents sur l’île de Montréal, tout en mettant à profit le potentiel des athlètes.
Pour les athlètes de haut niveau, prévoir une seconde carrière peut arriver aussitôt qu’à 17 ans. Il s’agit d’un énorme potentiel à intégrer au marché du travail dans le grand Montréal.
La majorité des athlètes participants n’ont pas eu l’occasion de confirmer un choix de carrière hors du sport et se retrouvent donc dans une zone grise, lorsque vient le temps de prendre leur retraite.
Ces personnes sont des exemples de persévérance et de discipline et ont la capacité certaine de faire rayonner Montréal de par leur réputation nationale et internationale.
Faire des athlètes des modèles pour tous
Inspirant autant les adultes que les enfants, les anciens athlètes peuvent devenir d’excellents ambassadeurs de leur profession et des entreprises qui leur auront donné une première chance.
Une belle occasion pour les entreprises et pour tout le monde de découvrir que la métropole est une pépinière de talents.
Parmi les défis que les leaders de ce programme devront relever, notons la capacité pour les professionnels d’intégrer le stagiaire (athlètes); la nécessité de démystifier la notion de carrières et de choix d’études auprès des jeunes de 15 à 35 ans; les attentes des athlètes par rapport à leur retraite, leurs perceptions quant à leurs compétences et leur capacité à intégrer le marché du travail.
En complément :
- Les leaders de cette idée chez Montréal Relève sont Marie-Élaine Normandeau et Maude Lajeunesse, respectivement directrice générale et directrice Partenariats et commandites, qui oeuvrent de concert avec l’INS.
- On peut joindre l’équipe de Montréal Relève par courriel.
- MR3 Montréal Relève, anciennement Fonds Ville-Marie, est né en 1995 d’une entente entre la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et la Ville de Montréal.
- Cet organisme à but non lucratif est financé principalement par Stationnement de Montréal.
- Depuis 15 ans, MR3 Montréal Relève s’applique à soutenir la persévérance scolaire des jeunes Montréalais provenant de quartiers sensibles. Sa principale initiative est Classes Affaires.
Qui sont-elles ?
Marie-Élaine Normandeau a étudié le droit afin de jumeler son intérêt pour les gens et sa volonté de changer les choses. En 1999, elle a participé aux réflexions de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) et de la Ville de Montréal sur la persévérance scolaire et la préparation de la relève. Cette expérience est devenue une porte d’entrée chez Montréal Relève, dont elle est maintenant directrice générale. Elle se dit heureuse d’évoluer dans l’environnement stimulant de cet organisme, entouré d’une équipe qualifiée, de partenaires stratégiques, économiques et sociaux qui la placent parmi les chefs de file en éducation et en relève.
Quant à Maude Lajeunesse, elle fait partie de l’équipe de Montréal Relève depuis 2008. Photographe de profession, elle est diplômé en publicité à l’Université de Montréal (2011) ainsi qu’en photographie au Cégep du Vieux-Montréal (2008).
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