21 avril 2016 | Jocelyn Bourbonnais
Dans un sondage sur Uber commandé à CROP par le Comité provincial de concertation et de développement de l’industrie du taxi (CPCDIT), les Québécois s’expriment clairement.
Cinq questions ont été posées à 1 000 répondants de partout au Québec.
Ils appuient tous, entre 83 % et 90 %, une idée commune : c’est à Uber à se conformer aux règles, pas l’inverse.
1– |
L’État doit faire respecter les règles du transport de personnes : |
86 % d’accord |
2– |
Tous les transporteurs doivent payer taxes et impôts : |
83 % d’accord |
3– |
Les antécédents des chauffeurs doivent être vérifiés par une entité officielle : |
90 % d’accord |
4– |
La tarification des transports doit être connue et prévisible : |
90 % d’accord |
5– |
Tous les transporteurs doivent répondre aux mêmes règles : |
86 % d’accord |
Le CPCDIT espère maintenant que le ministre des Transports, Jacques Daoust, déposera un projet de loi équitable le plus tôt possible, afin que des sanctions plus sévères s’appliquent contre les délinquants dès cet été.
En complément :
- Créé en 1995, à la demande des compagnies et des coopératives de taxi, le CPCDIT est un acteur de premier plan de l’industrie du taxi qui est consulté par les autorités gouvernementales.
- Des 8 200 détenteurs de permis de taxi au Québec, le CPCDIT en représente plus de 5 200. Nous sommes donc l’interlocuteur principal de l’industrie du taxi.
Ce qu’ils ont dit :
« Les Québécois ne sont pas contre l’innovation, mais ils sont pour la sécurité et l’équité. Il me semble que c’est clair dans ce sondage. On ne peut pas prétendre être au-dessus des lois, simplement parce qu’on a une application mobile. Je suis heureux de constater que les Québécois voient clair. On ne pourra pas attendre encore six mois, conclut-il. Nos 22 000 travailleurs ne sont plus capables. »
Guy Chevrette, porte-parole de l’industrie du taxi
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